1.
Plonéour-Lanvern, les
jours de foires :
Les
jours de foires à Plonéour-Lanvern
sont toujours le 13 et le dernier vendredi
du mois. Si le 13 tombre un dimanche la
foire est reportée au lundi 14. Les
foires
font
partie
du
quotidien
de
cette
époque
mais
leur
nombre
est
prévu
par
une
loi.
Par
celle
de
1793,
Plonéour
obtient
6
jours
de
foires
dans
l'année
prévus
comme
ceci
:
a)
le
jour
de
foire
est
le
mardi b)
les
6
mois
sont
les
suivants
:
janvier,
mars,
mai,
juillet,
septembre
et
novembre.
Cela
est
ainsi
depuis
1793
et
l'on
dit
dans
tout
le
canton
que
les
foires
de
Plonéour
sont
les
plus
belles,
Plonéour
étant
chef-lieu
de
canton..
La
commune
de
Plogastel,
désormais
canton,
sollicite
le
changement
du
jour
foire
le
fixant
au
lundi
au
lieu
du
mardi.
Jean
Alain CARVAL
et
son
conseil
accepte
ce
changement.
Cependant,
la
commune
de
Plogastel
fait
valoir
à
celle
de
Plonéour
qu'elle
lui
fait
une
concurrence
commerciale
puisque
les
transactions
se
font davantage
à
Plonéour
qu'à
Plogastel
alors
que
Plogastel
est
chef-lieu
de
canton.
Jean-Alain
LE
CARVAL
répond
que
Plogastel
ne
doit
pas
s'étonner
d'une
bien
moindre
fréquentation
de
sa
foire
puisque
les
chemins,
pour
ne
pas
dire
routes,
sont
d'un
accès
difficile,
affreux
et
mal
entretenus
pour
arriver
au
sommet
de
la
commune
faisant
remarquer
qu'il
n'y
a
pas
d'abris
en
cas
de
pluie,
de
grosses
averses
ou
d'orages.
Si
la
loi
de
1793
autorisait
la
tenue
de
6
foires
chaque
année
à
Plonéour,
la
réalité
était
bien
différente.
Un
tableau
général
indiquant
le
lieu
et
la
date
des
foires
est
imprimé
chaque
année
afin
que
les
participants
puissent
s'y
rendre.
Suite
à
une
erreur
d'impression,
les
services
du
département
indiquent
qu'à
Plonéour
la
foire
se
tient
le
13
de
chaque
mois
au
lieu
des
6
prévues
par
la
loi
de
1793.
Le
maire
de
Plogastel
considère
que
cela
constitue
un
abus
de
la
part
de
Plonéour.
C'est
pour
cette
raison
qu'il
a
sollicité
la
modification
du
jour
de
foire.
Jean-Alain
LE
CARVAL
et
son
conseil
municipal
profitent
de
cette
erreur
d'impression,
pour
demander
la
régularisation
de
cette
date
du
13,
chaque
mois,
comme
cela
se
passe
depuis
des
années.
Jean-Alain
LE
CARVAL
obtient
satisfaction
et
il
est
désormais
acquis
à
Plonéour
que
chaque
13
du
mois
il
y
a
une
foire.
Jean
Alain CARVAL,
profite
de
cet
échange
pour
fixer
les
tarifs
des
droits
de
place,
à
savoir
0.75
franc
pour
la
journée
d'homme
et
3
francs
pour
la
journée
de
voiture.
Par
l'appellation
voiture,
cela
est
charrette.
Jean
Alain CARVAL, est
celui qui insista à ce que les foires
de Plonéour soient maintenues et
celui qui fixa les droits de place en 1825.
Il n'y a pas de photos des jours de foires
de la fin du XIXème ou du début
du XIXème siècle. Les foires
avaient lieu devant l'église pour
les boutiques, sur la place Victor Hugo
pour le marché au bétail.
C'était un rendez-vous incontournable
pour les paysans qui viennent vendre leurs
vaches, cochons, volailles. C'est ainsi
que l'on les voyait décharger les
grandes caisses chargées de cochons.
Chaque jour de foire était un jour
spécial et soigneusement préparé.
Il ne fallait pas rater la journée.
Il fallait arriver le plus tôt afin
d'avoir une place de choix. Combien de fois
n'a-t-on pas vu des caisses à cochons,
empiéter sur la chaussée.
Parfois même, la maréchaussée
sortit son carnet afin de verbaliser l'agriculteur
qui avait pris place sur la route. Le décor
des places les jours de foires était
rustre.
Au
cours du XXème siècle les
jours de foires battaient leur plein. Les
chevaux qui amenaient le bétail étaient
parqués derrière le chateau
d'eau sous l'oeil vigilant d'une personne
chargée de les surveiller. Les chevaux
venaient à cet endroit avec les charrettes
car la place était bien trop petite
pour recevoir autant d'attelages.
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2.
Plonéour-Lanvern, les
jours de foires :
Les
vendeurs déballent sur la place du
marché. Sur cette photo on peut
apercevoir des bigoudènes en
petites coiffes. C'est donc une photo
autour des années 1920. On peut
apercevoir des poteaux électriques.
Ayant posé la question, à
savoir quand l'électricité
est arrivée à Plonéour-Lanvern,
la date exacte ne semble pas connue.
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2.
Plonéour-Lanvern, les
jours de foires :
Les
vendeurs déballent sur la place du
marché. C'est l'autre versant
de la foire par rapport à la
précédente photo. C'est
sensiblement la même période.
Des bons souvenirs pour tous qui se
souviennent de ces moments. Les commerçant
sont aux anges car ces jours-là,
le commerce bat son plein.
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3.
Plonéour-Lanvern, les
jours de foires :
Sur
la place Victor Hugo chaque 13 et dernier
vendredi du mois, ce spectacle a lieu.
Cette photo de 1955 montre tous ces
cageots de cochons sur cette place,
jadis dite "place des cochons.
Tout en haut, au dessus des vendeurs,
il est possible d'apercevoir un car.
C'est celui des cars Le Pape, qui se
met en face de chez eux, faute de pouvoir
ce jour, le long de la place. Derrière
le car, il y a la boulangerie. Il est
possible de remarquer que certains cageots
peuvent déborder sur la chaussée.
La voiture, au premier plan, nous renvoie
dans un autre temps. Tout à droite,
le transformateur qui sert aussi à
mettre le vélo. Il est heureux
de trouver de telles photos qui permettent
de retracer ces moments. Trop peu à
l'époque sur lesquelles il manque
les dates. (Photo Collection J. Villard
Quimper)
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4.
Plonéour-Lanvern, les
jours de foires :
C'est
une vue de cette place peu commune.
Une place très dégagée
où se trouve, en son milieu,
le puits et une pompe à main
bien sûr. C'est sur cette place
que des maçons trouvèrent,
en 1846, un trésor de pièces
gallo-romaines et des bijoux en or,
en creusant les fondations de la maison
"Quéneudec", vins et
spiritueux. La maison derrière
le groupe de personnes et du puits fut
une poissonerie et la maison d'à
côté une crêperie
mais cela bien plus tard. Néanmoins
les maisons présentes sur cette
photo, à droite sont toujours
en place avec des améliorations.
Cette place était dite "la
place des cochons" car c'est là
que le marché de cochons se passait
et qu'il a perduré, au moins
jusqu'aux années 1970. Il est
dommage qu'il n'y ait pas d'autres photos
de ce genre sur cette époque
mais les photos étaient plutôt
rares. L'aspect général
de la place est déjà en
forme pour devenir, au fil des années,
ce qu'elle est aujourd'hui. (Photo
Collection J. Villard Quimper)
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5.
Plonéour-Lanvern, le
mur de l'église :
Le
mur formant l'enclos de l'église
a été fait lorsqu'il a
été décidé
de tranférer le cimetière
sur la route de Tréogat. Ce mur,
avait déjà l'escalier
de droite pour monter dans l'enclos
dont se servaient les curés et
les vicaires puisqu'ils rentraient dans
l'église par la sacristie qui
se trouve à droite entre la tour
et le bâtiment. Plus tard deux
autres escaliers ont été
faits, on les voit ici sur la photo,
un escalier
vers la gauche, l'autre vers la droite,
pour faciliter l'accès des fidèles
à l'église. Contre le
mur, un abri destiné aux personnes
qui attendent les cars. C'est devant
ce mur, côté enclos, que tous les dimanches à
la fin des deux offices, 9h et 11h,
que le garde champêtre annonçait
les nouvelles au public commençant
en breton "écoutez-moi".
Après qu'il eût fini de lire sa
liste c'est au tour du bedeau de prendre
le relais en disant "écoutez
encore". Il égrenait la
liste des différentes annonces
faites par les habitants. Ce mur a aussi
le souvenir des enfants car lors des
baptêmes il était coutumier
de lancer vers eux, des bonbons, des
dragées mais aussi des pièces
de monnaie. (Photo Collection J.
Villard Quimper)
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6.
Plonéour-Lanvern, la
fête foraine :
La
fête foraine se déroulait,
à Plonéour-Lanvern, à
2 reprises. La première avait
lieu le 1er dimanche de mai, la seconde
le second dimanche de septembre. C'était
la fête du pardon où durant
la matinée se déroulaient
les fêtes religieuses avec sorties
des bannières dans les rues.
A la fin des offices, le public se précipitait
vers les manèges, loteries ou
autres. En haut du parking devant l'église
les auto-tamponneuses tournaient à
plein régime au plaisir des jeunes
et des moins jeunes. Devant se trouvait
la loterie "Jean Paul" où
l'animatrice criait "à tous
les coups l'on gagne". De l'autre
côté on entendait les plombs
claquer sur le zinc. C'était
l'échoppe du tir à la
carabine où il fallait enlever
l'oeil du pigeon pour gagner un lot.
A côté un "casse-boites"
où, à l'aide de boules
de chiffon, il fallait faire place nette,
pour gagner un lot,
des 6 boites de conserves vides placées
sur 3 étages, 3 en bas, 2 au
milieu, 1 en haut. Avec deux grandes
conserveries, les boites vides ne manquaient
pas. En face, une échoppe à
bonbons, berlingots, guimauve, tout
ce qu'il faut pour attirer les enfants.
Juste à côté le
petit manège à enfants
qui tourne lentement. A chaque tour
de manège il faut décrocher
le "pompon" pour gagner un
tour gratuit. Sur la place Victor Hugo,
dite place des cochons, c'est le manège
de la "chenille" qui tourne
sans arrêt à une vitesse
folle avec ce moment où tout
le monde était recouvert d'une
bâche, tournant ainsi dans le
noir. Devant, une autre boutique de bonbons,
comme sur l'autre place et un autre
stand de loterie. La fête commençait
le samedi soir pour finir très
tard le dimanche. Parfois elle se prolongeait
quelques jours en semaine si les dates
correspondaient à la course cycliste
internationale. Au lendemain de ces
fêtes, il restait sur place des
souvenirs de la fête avec les
cartons, les plombs, les papiers mais
aussi des souvenirs plein la tête.
Le lendemain il fallait tout nettoyer.
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7.
Plonéour-Lanvern, le
transformateur place Victor Hugo :
En
venant de Pont-l'Abbé on voyait
ce décor, arrivant sur Plonéour-Lanvern,
dans les années 50 et 60. Cette
photo date de 1953. Sur
la place Victor Hugo se dressait ce
transformateur d'électricité,
où l'on voyait souvent des placards
publicitaires. Sur cette place se tenait
le 13 et le dernier vendredi du mois,
les foires mensuelles dans un espace
trop exigü pour recevoir parfois
tous les agriculteurs avec leur bétail.
Comme indiqué plus haut, de ce
fait, il leur arrivait d'empiéter
sur la chaussée ce qui pouvait
gêner la circulation des véhicules
vers Audierne ou communes environnantes.
Lors des fêtes foraines, les industriels
forains se mettaient sur cette place.
Les manèges ne pouvaient
pas être nombreux compte tenu
de l'espace. La première maison
à gauche est une crêperie
où l'on a vu Jean Gabin venir
déguster des crêpes. Plus
haut c'est une boucherie qui existe
toujours. Le décor de la devanture
a changé, l'aspect de l'immeuble
reste le même. Sur cette route
de Pont-l'Abbé, à quelques
mètres du centre bourg il y a,
sur la droite, en allant vers Pont-l'Abbé,
l'entreprise la plus importante de la
commune : la conserverie Raphalen
qui
emploie des centaines d'employés,
saisaisonniers et permanents. Cette
entreprise a un poids important dans
l'économie locale puisqu'un emploi
en usine, génère 4 à
5 emplois indirects. (Photo Collection
J. Villard Quimper)
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8.
Plonéour-Lanvern, place Victor Hugo :
Cette
photo, prise du même endroit,
quelques années plus tard, montre
que le transformateur de la place Victor
Hugo a disparu. Le puits où les
habitants du bourg venaient puiser l'eau
est toujours présent. C'est un
lieu où l'occasion est donnée
de se rencontrer, de raconter ses petites
histoires, comme ces deux bigoudènes,
coiffes sur la tête, le démontrent.Sur
la maison face au menhir, une antenne
de télévision fait son
apparition dans le paysage. C'est aussi
à cet endroit désormais
libre que le car nous ramenant des écoles
de Pont-l'Abbé venaient s'arrêter.
Nous mettions nos vélos dans
le garage du marchand de cycles situé
en face de l'église. Ils étaient
bien gardés durant nos journées
d'école car les vélos
étaient achetés chez lui.
Pour la plupart de nous, le trajet en
car va durant toute la scolarité.
A l'époque, les hivers étaient
bien plus froids. Si se rendre à
l'école à Plonéour-Lanvern
par temps de pluie, de neige ou de verglas
était possible, souvent à
pied, aller de cette manière
à Pont-l'Abbé ne l'était
pas. Nous avions des tickets d'abonnement
qui donnaient des tarifs plus avantageux
pour nos parents. (Photo Collection
J. Villard Quimper)
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9.
Plonéour-Lanvern, place Victor Hugo
et le puits :
Cette
photo montre, au premier plan le puits
où les habitants du bourg venaient
chercher l'eau. Les jours de foires
les cultivateurs venaient jusqu'à
la pompe mettre les cageots de cochons.
Cette photo est de 1965 où l'on
voit que le transformateur a été
enlevé. Il était sur la
partie blanche au premier plan de la
photo.
A noter que l'on voit bien le bac servant
à mettre le seau ou le broc et
le trou dans le bac permettant à
l'eau de s'écouler si l'on dépassait
la capacité du récipient.
Le problème était, qu'en
hiver, c'est à qu'à cet
endroit ça glissait ! Par la
suite, la pompe a été
enlevée et le puits recouvert.
Sur la photo précédente
on voit la pompe et la partie cimentée.
Lorsque l'on sortait du bac elle venait
s'écouler dans le caniveau de
la rue René Le Berre. On peut
remarquer que les cochons étaient
amenés dans une remorque attelée
à une voiture ou un tracteur.
Bien souvent les cageots n'étaient
pas déchargés ce qui permettaient
un gain de temps et d'efforts. S'ils
étaient vendus la livraison était
plus rapide. Il y a 52 ans de différence
avec la photo ci-dessous.
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10.
Plonéour-Lanvern, place Victor Hugo :
Cette
photo, prise du même endroit,
en 2017 montre que les poteaux électriques
ont disparu. La vue d'ensemble reste
la même. Je l'ai mise en noir
et blanc afin de cadrer avec l'ensemble
de l'article. En regardant les 3 photos,
prises à plus de 60 ans d'intervalle,
il se trouve que l'entrée de
Plonéour-Lanvern n'a pas beaucoup
changé à cet endroit,
les maisons présentes au début
du siècle sont toujours là,
avec des rénovations intérieures
et ravalements extérieurs. S'agissant
des poteaux électriques, l'enfouissement
des cables permet d'avoir un bourg plus
aéré. Cette évolution
est logique pour une meilleure visibilité.
Il faut noter aussi la présence
des petits murets sur la place Victor
Hugo qui l'embellit. il n'y a
plus de marché sur cette place,
juste des places de parking. Dans les
années à venir, à
cet endroit il y aura un rond point
afin de rendre plus fluide la circulation,
une partie de l'ancien dancing disparaîtra
pour cette réalisation.
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11.
Plonéour-Lanvern, vue
du ciel :
Avec
cette vue générale du
ciel, on revoit le transformateur en
bas à gauche, la crêperie
et la boucherie donnant face à
la place. A côté de cette
boucherie, un restaurant où des
repas de noces étaient servis,
presque chaque semaine. Il n'était
pas rare de voir des noces avec près
de 300 convives. Dans la plupart de
ces commerces, il y avait un bar, une
petite alimentation. Il est possible de remarquer
la petite surface de la place Victor
Hugo sur laquelle se faisaient les foires
et les fêtes foraines. On y voit
aussi la place de la République
où l'autre partie des foires
et des fêtes foraines se passaient.
Au premier plan, un quartier vétuste
où certains toits se sont effondrés.
Cela appelle à des rénovations
ou des constructions nouvelles. A Plonéour-Lanvern
il existe beaucoup de maçons
qui sauront remettre à neuf tous
ces quartiers usés par le temps.
A cette époque, le travail ne
manque pas dans tous les corps de métier.
Commerces et
artisans :
Cette vue aérienne permet de
voir les commerces du bourg. De biais
sur la photo faisant face au transformateur
il y a la boulangerie de la place. Elle
existe toujours. A côté
de cette boulangerie, se trouve la maison
des cars qui envoient les enfants à
l'école de Pont-l'Abbé
ou les passagers à Quimper. Les
cars sont remisés rue de la Gare.
A côté il y a un tailleur d'habits.
En face de la boulangerie une mercerie
et tailleur d'habits, touchant ce dernier
une bijouterie et à côté
de la bijouterie un couple de coiffeurs
pur dames et hommes.
Face à la tourelle de l'église
se trouve, une mercerie puis un coiffeur
disposant d'une petite librairie et
de l'autre côté le négociant dont le propriétaire René
DANIEL,
fut maire durant 41 ans de 1888 à
1929. A côté, une droguerie,
peinture, travaux de chauffage ou de
maintenance des circuits d'eau. Accolé
se trouve une forge, dont certains se
souviennent des coups de marteaux sur
l'enclume qui résonnaient dans
toute l'enceinte de l'église.
Sur la place face à l'église,
le marchand de cycles, puis le marchand
de journaux avec bar et où se
trouvait la
carabine bigoudène. Plus haut
un autre boulanger. Près de lui
le marchand de chaussures dont on voit
le store banne tiré. Sur sa droite,
le grossiste qui desservait toutes
les épiceries et alimentations
du coin. A l'angle, un coiffeur chez
lequel on trouvait des revues, et un
bar dans l'autre partie. En face
de l'entrée ouest de l'église,
le pharmacien qui exerçait aussi
la profession de dentiste et qui a été
un de seuls en France, à avoir
dans son officine, un bar. Près
du pharmacien, le notaire. Ces deux
établissements existent toujours
aux mêmes endroits. Dans le prolongement
du notaire, un photographe qui est mitoyen
avec la mairie. En face de la mairie,
la poste et devant la poste un grand
restaurant. Prolongeant cette rue on
y trouve, un tailleur marchand d'habits, un sabotier, une grande droguerie
où en face se trouve une coopérative
des produits du sol. De l'autre côté
on y voit le cimetière arboré.
Sur la partie nord les champs de culture
sont présents. C'est d'ailleurs
dans ces champs que les chevaux étaient
amenés les jours de foires en
attendant que leurs propriétaires
aient fini de vendre leurs produits
ou bétail. Depuis de nombreuses
constructions ont pris place sur ces
terrains. Près de l'église,
sur la route de Plogastel, à
gauche un hôtel-restaurant bar
avec une partie produits du sol, à
droite un bar-restaurant dancing. Plus
loin une boucherie, une conserverie
de viandes, à coté un
peintre, puis une alimentation dont
le mari est menuisier. En face, un tailleur
avec une alimention et à côté
un boulanger qui fait bar près
duquel se trouve un magasin de légumes
avec bar. Plus loin un bar puis un menuisier
charpentier qui touche le tailleur lui
même accolé à un
autre boulanger qui fait les assurances
et bar. A la suite de la menuiserie
de droite, un magasin de droguerie électricité
au bout duquel se trouve un autre menuisier
en face du charpentier-menuisier. Dans
l'angle de la rue il y a un sabotier. Le long
de la route un marchand de poissons,
un récupérateur en tous
genres, au bout de cette route et un
autre menuisier. Sur la route de
Quimper on y trouve, sur la gauche,
un magasin de cycles et un cinéma.
Plus loin, un magasin de fruits et légumes
où l'on trouve, en face, le presbytère
dont Jean
Alain CARVAL
avait
été dans l'obligation
de mettre en place sur demande du curé.
Commerces
multifonctions :
Les
commerces d'autrefois, à Plonéour-Lanvern,
avaient la particularité d'avoir
plusieurs activités différentes
de l'activité principale. Ainsi
chez le boulanger il y avait souvent
un bar, le même boulanger étant
aussi correspondant en assurances. Le
coiffeur de la place avait une librairie
mais également un bar. Même
le pharmacien avait un bar ce qui semblait
être unique en France. Cette activité
était dite "accessoire".
Un jour, furent comptabilisés
seuls les bars qui n'avaient pas d'autres
activités. Cela réduit,
presque à zéro, leur nombre
sans pour autant en réduire la
réalité dans les faits.
Le marchand de journaux avait un bon
flux de clientèle dans sa boutique
tant pour les journaux que dans le bar
situé en prolongement dans le
même espace. C'était un
moyen d'augmenter son chiffre d'affaires.
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